MARRONNIERS de l'Avenue de TERVUEREN
Le journal communal officiel « La Vie Etterbeekoise » m’a donné une grosse émotion. Il annonce l’abattage des arbres de l’avenue de Tervueren pour ce mois de février ! J’ai aussitôt contacté l’administration régionale responsable qui n’a pas encore reçu le permis d’urbanisme (nécessaire pour l’abattage des arbres) et dément donc la date de février.
De multiples questions surgissent : faut-il abattre ? Pourquoi ne pas demander l’avis de la Commission Royale des Monuments et des Sites qui pourrait dire si l’état des arbres du tronçon etterbeekois de l’avenue de Tervueren justifie un renouvellement massif ? Dans l’affirmative, quels arbres replanter, quand et comment ? Un arbre est vite coupé, il faut des années pour revoir un paysage arboré cohérent.
Un débat très intéressant sur la protection des arbres est suscité au Parlement de la Région suite à une proposition de résolution de Marion Lemesre, Jacqueline Rousseaux et Jean-Luc Vanraes. Les auditions ont révélé que les alignements d’arbres, essentiels à l’identité d’une ville, sont trop souvent considérés comme gênants l’utilisation de l’espace pour la fonction de mobilité. La STIB est pointée du doigt.
Avenue de Tervuren le gros massacre s’est fait au profit de l’automobile, mais combien d’arbres ont disparu porte de Tervueren en raison d’une accumulation de besoins de mobilité (auto, tram, bus, vélo, piéton) que personne ne veut arbitrer ? Ajoutons la multiplication de poteaux d’éclairage (plus nombreux que les arbres !) et les nécessaires porte caténaires pour les trams.
Est-il possible de rationaliser tout cela ? L’enquête publique qui doit précéder le permis d’urbanisme promet d’être intéressante.